vendredi 26 novembre 2010

Mort à presque 10 ans !

Acte de décès :
Mis en ligne en janvier 2001, comportant 81 pages en 2 langues et un blog. Illustré par 769 images et cartes diverses, le site totalisait des centaines de milliers de pages vues.

Il semblait, d’après les nombreux emails de soutient que celui-ci était apprécié des pêcheurs, touristes ou locaux.

Causes de la mort :
La saison prochaine, et sans doute pour beaucoup d’autres encore les gros paniers de truitelles continueront. A la faveur de la guéguerre presque cinquantenaire que se livrent les décideurs successifs des 2 associations qui font passer leurs égos avant l’intérêt des milieux aquatiques.

Pour couronner le tout, la fédération de pêche associée aux services de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM –ministère de l’écologie et du développement durable !!!) ont repoussées les propositions de mesures visant à diminuer les prélèvements de truites sur une partie du bassin des Nives. Hallucinant non !!!

Conclusion :

Le maintien d’un tel site demande beaucoup de temps et d’énergie que nous ne sommes plus disposés à déployer pour un territoire qui maintient années après années des prélèvements d’un autre siècle.

Le jour où la situation de la gestion piscicole sera plus conforme aux attentes des pêcheurs sportifs nous reconsidérerons notre position.

Un grand merci à tous ceux qui nous ont soutenus directement ou par émail.

Pour répondre à vos questions concernant les rivières ou la pêche, nous vous renvoyons vers les deux associations de pêche, la fédération départementale et la DDTM.

L’AAPPMA de la Nive : http://www.aappma-delanive.fr/  



L’AAPPMA de l’APRN : http://www.aprn.fr/  



Fédération pêche 64 : http://www.unpf.fr/64/

Direction départementale des territoires et de la mer : http://www.pyrenees-atlantiques.equipement.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=12  


Les ex-webmasters Jean-Sébastien et Yvon.


lundi 27 septembre 2010

Adieu Patrick

Hier, le dimanche 26 septembre, et après avoir lutté longtemps contre la maladie Patrick Flambry nous a quitté.
A tout juste 60 ans, il aurait dû lui rester de longues années à partager avec sa famille et ses amis.

La pêche qu’il aimait tellement, au moins autant pour l’action que pour les moments de partage avec nous ses amis, Jean Sébastien et moi qui l’appréciions beaucoup pour sa bonne humeur, sa générosité et les fous rires que nous vivions jusque tard dans la nuit autour d’un feu au bord d’une rivière ou d’un lac.

Des souvenirs inoubliables de voyages de pêche en Ecosse et en Irlande nous reviennent en particulier, Il restera cependant toujours à la pêche avec nous.



Patrick Flambry en Irlande avec une belle truite de 56 cm prise en sèche.

mercredi 22 septembre 2010

Adio el rio...

Après deux mois et demi de boulot très intenses pour nous deux, nous décidons de nous échapper vers le gave d'Aspe pour bien décompresser en ce week end de fermeture.

Départ samedi matin vers 9 heures de Garazi. Arrivée vers 10h15 sur Bedous en pleine vallée d'Aspe où nous avons l'habitude de planter notre petite tente au camping municipal.

Après l'achat de quelques saucisses de pays en prévision du repas de ce soir, direction l'aval du parcours no-kill d'Oloron à la confluence du gave d'Aspe et du gave d'Ossau.

Immédiatement Gazier (Yvon) repère un saumon évoluant dans une belle couche d'eau près de la bordure. Il l'attaque très motivé en nymphe.


De mon coté, je remonte en pêchant l'eau, les bordures pleines de promesses. Un truite de plus de 40 est repéré sur un micro gobage. Je la pique mais elle se décroche après une belle chandelle .


Pour Gazier, c'est bingo car après une heure d'acharnement le saumon succombe à sa nymphe. La bataille est épique. Gazier, finalement échoue un saumon de 72cm et le relâche en suivant.



De mon coté, je ne fais pas mieux que sortir 3 truites entre 25 et 30cm. Gazier en pleine bourre me rejoint en cet fin de parcours aval du no-kill d'Oloron et repère un gobage discret dans une bordure à mon niveau que je n'ai pas remarqué du fait d'un contre jour. Le premier lancer est le bon, c'est une belle truite de 38cm.


.



Après une bonne collation, nous nous dirigeons sur la partie amont du no-kill d'Oloron en plein centre ville. Les niveaux sont très bas et l'eau cristalline. A notre arrivée nous repérons 3 belles truites positionnées devant des blocs en bordure, assez actives. A cause de la présence du mur derrière lui, Gazier procède en sèche à un shoot en roulé avec beaucoup de grâce. Une truite monte et prend sa mouche en suivant, elle accuse 39cm.






Nous passons l'après midi sur le no-kill afin de le découvrir. Mais l'activité des truites malgré quelques éclosions est quasi nulle. Néanmoins, je m'acharne sur des bulles dont je crois qu'elles trahissent un gobage discret, sans succès.





Le coup du soir que nous faisons juste au dessus du parcours no-kill d'Oloron est décevant. Il y à très peu d'activité. Il est 20h15, nous rentrons sur Bedous pour allumer un bon feu près du gave et déguster nos bonnes saucisses de pays en refaisant la journée et parler de la nouvelle-zélande, future destination du gazier.





Le lendemain lever à 8h00, il fait 5 degré. On dégage de nouveau sur le no-kill pour trouver le soleil, se réchauffer et faire couler un bon café pour un petit déjeuner massif.





Ensuite, on ré attaque ce no-kill d'oloron. Après une heure de prospection sans succès, je me repositionne devant ces bulles déjà repérées la veille. Au bout de 15 minutes je sors difficilement une truite massive de 41 cm. Un demi mètre en amont un autre gobage plus prononcé apparaît. Je le laisse à gazier mais comme la précédente elle est très difficile. Je reprend la main et en insistant je la pique, elle mesure 37cm.





Nous décidons de quitter ce no-kill pour l'aval d'Oloron à Aren pour tenter des truites sous les bordures ombragées. A cet endroit le niveau est très bas, le soleil et le vent sont de la partie. Le coin est magnifique.





Le niveau d'eau très bas nous laisse apprécier ces barres rocheuses très claires et parallèles les unes aux autres. Par contre aucune activité de truite à signaler.







Nous nous rapprochons des Nives pour le coup du soir. Dernière pause café derrière le Lidl de Garazi, le temps d'observer 4 truites très actives entre deux seuils et qui gobent régulièrement.
Gazier s'emploie à les pêcher. Une première est aussitôt ferrée mais se décroche juste avant sa mise au sec. Une seconde de plus de 40 est elle aussi piquée mais se décroche à son tour après une furieuse bagarre. Notre dernier coup de ligne de la saison se fera au trou aux fourmis. Mais un seul gobage aura attiré notre attention. Gazier me laissera l'exploiter et je sortirai une dernière jolie truite de 39.


Le Man.

lundi 21 juin 2010

Décrue..?

En ce samedi 19 juin, c'est le début de l'après midi et la petite pluie fine qui tombe sur mon village d'Uhart Cize réveille mes instincts sauvages. Après une permission accordée par ma petite famille je me dirige sur la nive d'Arnéguy qui est puissante mais claire et pêchable.
Arrivé au trou au marseillais, pas de marseillais ni de biarrots donc j'y vais

Trou au marseillais
Pas de gobages ni de mouches, je peigne le premier plat sans succès. Puis la première retourne, ma mouche arrive derrière une branche et je ferre une truite de plus de 35 cm qui se décroche dans le rapide en aval au bout de 20 secondes, avec une sacrée hargne.

Première retourne de la journée.
Puis plus rien. Je remonte vers Arnéguy. Je pêche le parcours au niveau du pont routier frontalier. Quelques gobages dans la pénombre sous le pont. Je sortirai 3 petites truites d'environ 27 cm chacune.

Première truite de 27 cm bien combative.
Plat productif sous le pont frontalier à Arnéguy.

Plus en amont et toujours sur Arnéguy, je fais le parcours derrière l'école. Très peu d'activité. Une seule petite truite de 25cm piquée.
Truite de 25cm au niveau du fronton d'Arnéguy.
Fronton à Arnéguy.

Le vent commence à souffler très fort en rafale. Il ne fait pas chaud et les averses s'invitent. Changement d'orientation. Je file vers les dérivations des micros centrales sur Baigorri. Je commence par la première après le village. Ce parcours commence par un plat sur lequel j'aperçois trois gobabes très serrés et réguliers. Celui en queue est massif. Les averses sont assez fortes mais courtes.
Ce que je craignais arrive. En voulant pêcher le gobage le plus massif c'est le premier qui prend ma mouche. Une truite d'environ 30cm fait deux chandelles et fous un gros bordel dans le plat.
En plus elle se décroche et cale les deux autres. Nuage noir dans ma tête.
Mais les truites sont dehors. Je remonte en pêchant l'eau. La couche d'eau est parfaite et les truites installées dans les veines d'eau. Je sortirai deux truites de 31 et 32cm et j'en décrocherai deux autres car j'ai du mal à pêcher avec ce vent de face en rafale.

La truite de 31cm.
La truite de 32cm.
Magnifique parcours que cette dérivation.

Je choisis pour finir ma partie de pêche de terminer encore sur une dérivation de micro centrale en aval de Baigorri à Eiheralde, en forme d'escaliers. En effet le cours principale de la rivière est impêchable.

Les gobages sont présents car la pluie qui est maintenant moins forte mais continue fait éclore pas mal de grises. La couche d'eau est importante et je fais gaffe de ne pas prendre de bain. Je suis déçu car ce sont encore des truites moyennes qui gobent, environ 28 cm. J'en ferai trois mais en utilisant encore des oreilles de lièvre alors qu'elles gobent sur des grises. Va comprendre Charles.

Truite de 28 cm.

La pluie redouble et il fait sombre. Il est quasiment impossible de distinguer ma mouche sur la surface de l'eau. Je rentre à la maison sans avoir vu un seul pêcheur de l'après midi. Je suis conscient que mes sorties de pêche seront de plus en plus rares car mon boulot est très saisonnier, et cet été qui se présente ne me laissera que peu d'occasions d'aller à la pêche.
Matériel utilisé : Orvis western 10''#4, point 12/100 maxima.
Le Man










jeudi 17 juin 2010

Pluies bienfaitrices...

LUNDI 14 JUIN 2010

En ce début d'après midi, je constate que le temps se gâte et malgré le premier match de coupe du monde de la journée la tentation d'aller à la pêche est plus forte.

Direction l'aval de Bidaray où j'ai espoir de tomber sur un banc de truites de mer. En vain, rien ne bouge. Le vent souffle très fort en rafale et sur ces eaux teintées je ne décèle aucun gogabe ni aucune éclosion.

Ma première amie de la journée, une couleuvre vipérine.
Direction l'embarcadère à rafts en aval d'Osses. Mêmes conditions qu'à Bidaray, ce vent maudit est toujours présent mais des nuages très gris s'amoncellent.

Ma deuxième amie de la Journée.
Plus en amont sur le parcours ez-kill, je rencontre mon troisième ami de la journée : Jean Pierre du trinquet du golf à Biarritz. Ce dernier est congelé car il vient de prendre un petit bain
en voulant escalader une souche. Je lui suggère d'aller se changer et pendant ce temps là je sortirai au premier passage sur un gobage repéré à mon arrivée une truite de 36 cm. Je laisserai les autres gobages pour Jean Pierre de nouveau sec, alors que tombent les premières grosses averses.

Première truite de la Journée.

Jean Pierre en action sur le ez-kill.

Les eaux teintées comme il faut.
Les averses sont de plus en plus nombreuses et après un repérage plus en amont sur la grande Nive où l'eau est de plus en plus teintée, nous prenons la direction d'Eiheralde en aval de Baigorri. Des grises ainsi que quelques mouches de mai sont présentes sur l'eau et dérivent entre de fortes averses. Les gobages sont présents. Jean Pierre loupera en suivant une truite au ferrage, puis une autre décrochée. Je sortirai une arc de 35 cm et Jean Pierre une petite truite de 23cm.
En amont du pont de chemin de fer, je sortirai deux autres truites toujours autour de 35 cm collées au mur. Puis encore une autre encore plus en amont dans une arrivée d'eau en pêchant l'eau à l'aval d'un buisson.

Jean Pierre dans l'obscurité, sur des gobages nombreux.
La pluie redouble et nous remontons pour pêcher un plat très ombragé là où la rivière entame une virage vers la droite. Dans une fosse et en aval d'un arbre couché sur la rivière, une éclosion massive de grises fait marsouiner une dizaine de truites toutes calibrées autour de 35 cm. J'en sort 4 mais en utilisant des oreilles de lièvre qui sont difficiles à déceler dans cette obscurité et avec une pluie qui trouble la surface de l'eau. C'est le bonheur total.
Jean Pierre en sort une très jolie qui gobe continuellement à deux mètres de lui mais ne peut continuer car il a les mains gelées, il ne s'est pas réchauffé suite à son bain du ez-kill.


Il fait très sombre et nous sommes trempés, mais heureux de cette belle après midi de pêche. Il est temps de rentrer.
Matériel utilsé : Scott STS 10'#5 ; mouches : grises cdc n°16, oreille de lièvre.
Le Man.








jeudi 3 juin 2010

DIMANCHE 31 MAI 2010

J'avoue qu'en ce moment pour moi la pêche sur la grande Nive est assez compliquée. L'activité en journée est faible voir inexistante. Le vent est toujours présent pendant ces après midi chaudes et cela ne me plaît pas, je n'ai pas de bonnes sensations. Les coups du soir ne sont pas fantastiques et les truites en activité le soir sont difficiles à prendre.

Face à ce constat et toujours par une après midi chaude et venteuse, je décide de tenter ma chance sur le Laurhibar en commençant par le pont à Ispoure à la sortie de Saint Jean Pied de Port.

Pont à Ispoure.
Au troisième lancer et sous les branches, je décroche de suite en pêchant l'eau une belle truite d'environ 38cm. C'est bon signe. Juste avant le pont sous les branches toujours en pêchant l'eau je sortirai une truite de 33cm puis une autre de 30cm dans le même périmètre.

Aval du pont, sous les branches à l'ombre les truites étaient actives.

Aval du pont.

Première truite de 33cm.
Aval du pont.

La deuxième truite de 30cm.
Après avoir prospecter sous le pont sans succès, se présente devant moi un plat de 50 mètres environ, inondé de soleil. Des poissons gobent sur du minuscule. Ils sont calés lors de mon premier lancer, pas grave.
Ensuite la rivière tourne à gauche. Je constate que la couche d'eau est parfaite et que la rivière et très ombragée des deux cotés. En fait j'arrive au niveau de l' ikastola de Garazi. Ce parcours est très varié et ombragé. Je le recommande quand le soleil est au zénith.
Après le virage, secteur très productif.


Ce parcours va m'amener jusqu'au niveau de l'Intermarché d'Ispoure. Il est très encombré et les faux lancers sont à bannir. J'ai trouvé avec surprise une bonne densité de truites. Au total je sortirai 6 truites modestes de 30 à 35cm avec pas mal de décrochées dont une de plus de 40cm dans une retourne ombragée.
Un parcours que je recommande et que je referai dans d'autres conditions notamment avec la présence d'une petite pluie fine.
Milieu du parcours, parfait pour pêcher l'eau.Haut du parcours au niveau de l'Intermarché.

Truites du haut du parcours.


Matériel utilisé : Scott STS 10'#5, mouches N°16.
Le Man.

mercredi 26 mai 2010

En attendant mieux...

Je n'ai malheureusement que très peu de temps en ce moment à consacrer à mes sorties halieutiques et la canicule de ces derniers jours me désole un peu.

Jolie 38 cm en aval d'Osses.


Néanmoins ces trois derniers jours, je m'accorderai 3 sorties planifiées le soir de 19h00 à 22h00. Très faible activité constatée sur la grande Nive. La dernière heure de pêche que je passerai en général en aval d'osses sera décevante. Le grand coup du soir attendu n'aura pas lieu, peut être à cause du vent qui se lève en fin de soirée et le niveau des eaux encore soutenu. Quelques gobages sont quand même à observer et c'est avec des oreilles de lièvre n°18 que j'arriverai à sortir quelques poissons de 28 à 40 cm (entre 1 à 3 poissons par soir).

A noter le casse tête quand votre mouche dérive au milieu de ces tas de flocons de peupliers que le vent projette sur l'eau. Quand le gobage intervient, on ne dissocie pas forcement sa mouche du flocon voisin provoquant un ferrage dans le vide calant pour un moment l'activité des truites.

En ce lundi 26 mai, la température a baissé et les nuages sont de retour. Le retour de quelques petites pluies éparses dans la journée est à espérer. Les conditions de pêche devraient donc s'améliorer.








mercredi 19 mai 2010

Nive forte et truites de mer.

Depuis le début de ce mois de mai, et avec des niveaux forts sur la plupart des rivières, des groupes épars de truites de mer nous aurons donnés de belles émotions sur la grande Nive.


Bien que les conditions météo ne soient pas spécialement agréables avec un temps pluvieux, frais et une température de l’eau à environ 11°, les truites elles, étaient particulièrement actives.

Durant cette semaine du 10 au 15 mai, les pêcheurs que j’ai guidé, conserverons assurément d’excellents souvenirs avec des images de truites de mer gobant frénétiquement tous les insectes passant à leur portée.


Ces poissons localisés dans certaines grandes fosses ne pouvaient guère passer inaperçus. De tailles relativement modestes, entre 30 et 45 cm environ, ces truites n’en étaient pas moins d’une vigueur impressionnante.


Le temps couvert avec de petites pluies éparses favorisait de belles éclosions de baétis et autres éphémères. Les premières apparitions de sulphures (heptagénia sulphuréa) auront également donné lieu à d’impressionnants gobages.

Ce que nous constaterons durant la semaine, c’est que les tenues et comportements des truites de mer et des sédentaires sont bien différents.

Alors que les poissons sédentaires aiment à rester dans les bordures prés de leurs cachettes, les truites migratrices elles se complaisent en pleine eau, en marge des veines de courant les plus puissants et se déplacent très fréquemment, elles n’aiment guère la grande lumière, c’est pourquoi le temps couvert ou la proximité de la nuit sont les plus favorables. De plus, s’agissant de poissons grégaires, elles tolèrent la présence proche de leurs congénères, ce qui parfois peut laisser penser à un groupe de poissons blancs (vandoises).



La pêche de ces poissons n’est donc pas forcément aisée sans une maitrise technique suffisante. De longs lancers et certaines fois en rouler sont nécessaires pour atteindre le milieu de la rivière, ou la berge fortement boisée qui reste l’endroit privilégié ou vous pourrez trouver ces truites.

Moins regardantes que les consœurs sédentaires, elles prennent la mouche sans vraiment chipoter, le dragage étant néanmoins à éviter.


Une fois aux prises avec un de ces magnifiques poissons, la lutte est âpre, ponctuée de sauts et de démarrages puissants, par contre elles ne cherchent guère à entrer sous un rocher ou des racines, comptant plus sur leur puissance et la force du courant .



Les Nives, joyaux du pays Basque.