mercredi 19 mai 2010

Nive forte et truites de mer.

Depuis le début de ce mois de mai, et avec des niveaux forts sur la plupart des rivières, des groupes épars de truites de mer nous aurons donnés de belles émotions sur la grande Nive.


Bien que les conditions météo ne soient pas spécialement agréables avec un temps pluvieux, frais et une température de l’eau à environ 11°, les truites elles, étaient particulièrement actives.

Durant cette semaine du 10 au 15 mai, les pêcheurs que j’ai guidé, conserverons assurément d’excellents souvenirs avec des images de truites de mer gobant frénétiquement tous les insectes passant à leur portée.


Ces poissons localisés dans certaines grandes fosses ne pouvaient guère passer inaperçus. De tailles relativement modestes, entre 30 et 45 cm environ, ces truites n’en étaient pas moins d’une vigueur impressionnante.


Le temps couvert avec de petites pluies éparses favorisait de belles éclosions de baétis et autres éphémères. Les premières apparitions de sulphures (heptagénia sulphuréa) auront également donné lieu à d’impressionnants gobages.

Ce que nous constaterons durant la semaine, c’est que les tenues et comportements des truites de mer et des sédentaires sont bien différents.

Alors que les poissons sédentaires aiment à rester dans les bordures prés de leurs cachettes, les truites migratrices elles se complaisent en pleine eau, en marge des veines de courant les plus puissants et se déplacent très fréquemment, elles n’aiment guère la grande lumière, c’est pourquoi le temps couvert ou la proximité de la nuit sont les plus favorables. De plus, s’agissant de poissons grégaires, elles tolèrent la présence proche de leurs congénères, ce qui parfois peut laisser penser à un groupe de poissons blancs (vandoises).



La pêche de ces poissons n’est donc pas forcément aisée sans une maitrise technique suffisante. De longs lancers et certaines fois en rouler sont nécessaires pour atteindre le milieu de la rivière, ou la berge fortement boisée qui reste l’endroit privilégié ou vous pourrez trouver ces truites.

Moins regardantes que les consœurs sédentaires, elles prennent la mouche sans vraiment chipoter, le dragage étant néanmoins à éviter.


Une fois aux prises avec un de ces magnifiques poissons, la lutte est âpre, ponctuée de sauts et de démarrages puissants, par contre elles ne cherchent guère à entrer sous un rocher ou des racines, comptant plus sur leur puissance et la force du courant .



Les Nives, joyaux du pays Basque.

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