mardi 11 mai 2010

Pêche de test

Le lundi 10 mai : Après les bonnes pluies et la neige des 10 derniers jours, toutes les rivières sont hautes et teintées, c’est l’occasion pour moi d’un petit test avant une journée de guidage.


C’est à 17h30 que je débuterai sur la Nive d’Arnéguy qui me semble suffisamment claire. Celle-ci, puissante et chargée de particules (morceaux de feuilles) me donne cependant confiance dans la possibilité de toucher de jolis poissons dans les retournes.



Malgré une prospection systématique de l’ensemble des postes je ne ferais pas monter la moindre truite.
Avec ce manque flagrant d’activité, je choisis d’essayer la Nive de Béhérobie.


Arrivé sur place, je constate que celle-ci est encore plus forte que la Nive d’Arnéguy. Des insectes sont bien visibles, phryganes rousses et éphémères sombres de tailles moyennes. A première vue la traversée apparait très physique voire impossible, équipé du bas d’une combinaison de plongée je suis prêt à tenter une pêche des bordures depuis le milieu de la rivière.


Entrant dans l’eau juste à l’amont d’un petit seuil, je subis la forte poussée d’une rivière teintée mais malgré tout pêchable dans les bordures. Dans ces circonstances, il ne vaut mieux pas glisser au risque d’être balayé dans les rapides en aval.



Il ne me faudra pas plus de quelques minutes et très peu de lancers pour savoir que j’ai fait le bon choix.

Ma mouche, un CDC verdâtre de taille 14 sera gobé dans la bordure où des blocs de roche forment des calmes. Le premier poisson, d’environ 30 cm se décrochera lors d’un saut, ça commence bien.

A peine quelques mètres plus haut, ma mouche disparait dans une aspiration prometteuse, je sens tout de suite que c’est du costaud. Ce beau poisson prendra vite le courant central et tentera une descente vers l’aval. Bridé à la limite de la résistance de mon 12/100ème je parviendrai à le calmer dans les eaux de la bordure.

Un beau male très beccard de 41 cm se livrera à l’objectif de mon appareil photo avant de retourner dans son élément.



Satisfait d’avoir trouvé un parcours productif pour la journée de demain, j’arrête immédiatement la pêche dans ce secteur qui offre encore une bonne centaine de mètres de bordures prometteuses.

Me voila maintenant sur la grande Nive aux 3 eaux, les flots furieux ne laissent aucun espoir de traversée. Remontant de quelques dizaines de mètres sur la Nive d’Arnéguy, je parviendrai à traverser et prospecter sans succès quelques bordures.

Quelques kilomètres plus bas, j’observerai (sans les pêcher) deux jolis poissons très actifs dans un contrecourant, environ 30 cm pour le plus petit et la bonne quarantaine pour l’autre. Encore une preuve que les eaux teintées ne sont pas mauvaises pour la mouche sèche.


Plus en amont, je décrocherai encore un joli poisson dans une bordure. Malgré une forte présence d’éphémères et de phryganes je n’aurais pas vu un seul gobage.

 
Les Nives, joyaux du pays Basque.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire